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{Mission} Apprenti sôt

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MessageSujet: {Mission} Apprenti sôt {Mission} Apprenti sôt Icon_minitimeSam 6 Mar - 21:38

MISSION EN PARALLÈLE DU RP

Les mercennaires du chaos ont enlevé votre jeune élève et l'ont emmener à la citadelle. Trouvez le et délivrez le. Si vous pouvez en plus tuer leur chef, faites le.



    Alors que le soleil se couchait doucement, l'Étoile Dorée s'activait. Non, personne ne courait, non, personne ne criait. Mais tous se demandaient comment ils allait faire part de la nouvelle à leur chef. Alors que le clan était en pleine croissance, qu'ils réussissaient à réunir le plus grand nombre d'Ombre possible sur tout l'Empire, ils ne pouvaient se permettre leur chef … Pas une seconde fois! Alors qu'ils réfléchissaient encore à commencer annoncer la nouvelle à Élicia, cette dernière descendit d'elle même dans la cour du château. Elle y découvrit une assemblée, la chambre des Ombres, assise en train de discuter.

    « Eh bien … Quelqu'un pourrait il me dire ce qu'il se passe mes amis? A ce qu'il me semble, c'est encore moi qui donne les réunion de la chambre, … Ou bien c'est ma mémoire qui me quitte et j'ai oublié que j'avais convoqué l'assemblée! »

    Tous la regardèrent mal à l'aise, puis, un homme se leva. Il devait avoir une trentaine d'année, il s'appelait Naïl, et Élicia et lui se connaissaient depuis qu'elle était entrée dans la guilde, et il faisait partie des rares qui se permettaient de la tutoyer. C'était un homme grand, construit de muscles fins, le visage sombre malgré la lumière qui l'éclairait, un cicatrice lui barrant la joue, signe qu'il avait connue bien des combats. Lorsqu'il prit la parole, sa calme -contrairement à celle qu'aurait eu un homme normal dans sa condition- , sa voix était posée, douce, c'était la voix d'un Ombre.

    « Élicia, ne te fâche pas s'il te plaît … Ton élève, Arvedui, … Il s'occupait d'une mission que lui avait confier son donneur de contrat, il a dû tomber dans un piège. D'après nos sources, un groupe constitué d'une dizaine de mercenaires l'a intercepté. Et tu sais aussi bien que moi que même un Ombre aguerrie a du mal face à dix de ces hommes. »
    « Où est il? »
    « Élicia, tu ne peux pas te … »
    « OÙ EST IL?! »
    « … A la citadelle, mais ... »

    Naïl n'avait même pas finit de parler que déjà la jeune femme s'élançait, et c'était folie de vouloir l'arrêté, la suite le prouva. Un rôdeur faisant partit de l'assemblée lui barra la route, et malgré son air serein, on pût distinguer toute la colère qui éclatait en elle lorsqu'elle dégaina son poignard pour menacer l'homme.

    « Ôte toi de mon chemin, vieux fou! Ou je te jure que le premier que je tue en rentrant ce sera toi! »

    L'homme ne la laissa passer que lorsqu'il vit l'imperceptible mouvement qu'elle fit pour se mettre en position d'attaque. La jeune femme courût, elle n'allait pas en direction des écuries, mais de la forêt qui bordait le château. Mais à la lisière de la forêt, une nouvelle personne lui barra la route. Élicia fut contrainte de s'arrêter.

    « Jorune! Je n'ai pas le temps, s'il vous plaît ... »
    « Élicia écoute moi, la colère ne t'aidera pas … Réfléchis un peu, certes, nous ne pouvons nous permettre de perdre un apprenti, mais encore moins celle qui guide nos pas! »
    « Et qu'auriez vous fait, si j'avais été dans sa situation, quelques années plus tôt ?! »

    Jorune soupira. Il était la seule personne que la jeune femme vouvoyait, la seule personne qu'elle écoutait, parce que par le passé, c'était lui qui l'avait initié à l'art de l'Ombre, et bien qu'il connaissait mieux que personne son tempérament têtu, il avait espéré pouvoir la convaincre de ne pas se jeter dans la gueule du loup. Mais il savait très bien ce qu'on ressentait lorsque son élève était en danger, pour peu qu'elle l'eût été plus d'une centaine de fois. Jorune s'écarta de son chemin, et à peine l'eut il fait, que la jeune femme siffla. Des martellements contre le sol. La bête arriva, magnifique, noble, rapide.


    Voilà des heures qu'Élicia voyageait. Elle était couchée sur l'encolure de sa monture, une flèche dans la nuit … C'est ce à quoi ressemblait la jeune ombre, et le guépard qu'elle montait. Quelques heures plus tôt, lorsqu'elle avait quitté l'Étoile Dorée, elle avait eut ce pressentiment … Pourtant, elle n'avait jamais rien monté d'autre qu'un cheval. Mais elle savait qu'elle pouvait y arriver, elle savait qu'elle maîtriserait chacun de ses gestes, elle savait que son compagnon se laisserait monté … Car … De part son entrainement, la jeune femme était très proche des animaux, un point commun que les Ombres avaient avec les Loups. Et … Elle s'était liée tout bonnement de l'animal. Une bête noble et rapide. Décrire les sensations qu'elle éprouvait est impossible avec des mots, non, car … Elle se sentait encore plus libre qu'elle ne l'avait jamais été, elle sentait chacun des mouvements de l'animal, ses cheveux allant au vent, le silence les accompagnant … En fait, elle se sentait plus ombre que jamais, et elle savait qu'elle pouvait tout faire.

    Après avoir dépasser Istÿa, Élicia décida de ménager sa monture. Elle descendit de son dos, mais commença à courir, vite, plus vite qu'elle ne l'avait jamais fait. Et le guépard, Jolin (nom faisant penser à Jorune et Calvin, d'après Élicia), la suivait. La jeune femme avait décidé de faire un détour en passant pas Istÿa puis Calduïn, pour ne pas avoir à traverser le désert des Âmes Perdues, chose qui serait bien dangereuse, et qu'elle ne pouvait se permettre. Si elle se blessait avant même d'arriver à la Citadelle, elle ne tiendrait pas deux secondes face aux Mercenaires. Et elle ne pourrait le délivrer … Non, elle ne devait pas y penser.

    La jeune femme arriva à Calduïn alors que le soleil se levait. Elle décida de se reposer, blessée ou fatiguée, cela ne changeait rien, elle se ferait tuer si elle n'était pas au meilleure de sa forme. Elle dû laisser Jolin en dehors de la cité, qu'auraient dit les passants s'ils avaient vu une jeune femme accompagnée d'un guépard? Question discrétion, ça n'était pas la meilleure solution … Elle avait donc abandonner son compagnon, et à peine l'eut elle quitté, qu'elle sentit un grand vite en elle, c'était pourtant une femme solitaire … Était-ce la perte d'Arvedui qui lui procurait ce sentiment? Une seule façon de le savoir …

    La citadelle était proche. La jeune femme avait repris la route alors que le soleil commençait à se coucher, certes, elle avait mal dormis, mais elle se sentait reposé, et son repas copieux du matin lui avait redonner toutes les forces dont elle avait besoin. Enfin … Le repaire se dressa sous les yeux de la jeune femme.

    Elle fut rapidement déconcertée. Les murailles étaient hautes, sur la face qui lui faisait face, 10 sentinelles surveillaient les alentours. Devant les portes, deux colosses de plus de deux mètres d'après Élicia surveillait l'entrée. Et elle repéra des sentinelles cachées dans quelques arbres autour de la citadelle. La jeune femme se reprit vite. C'était la première fois qu'elle découvrait le bâtiment, et cette expérience lui apprit quelque chose: en temps de guerre, il serait impossible de franchir les murailles en comptant sur le nombre. De toute façon, les mercenaires étaient trop nombreux, et les ombres trop rares. En fine stratège, la jeune femme établit un plan rapide, mais sure. C'était simple, elle devait se débarrasser de toutes les sentinelles à distance, et elle pourrait s'occuper des gardes au corps à corps.

    Silencieusement, elle entreprit de tendre la corde de son arc, et avec une grande confiance en elle. Elle encocha une première flèche. Une des sentinelles embusquées dans les arbres tomba raide morte. Élicia avait bien ajuster son tir, le corps n'était pas tombé de l'arbre, et personne n'avait rien vu. Il lui restait quatre sentinelles embusquées. Chacune reçut une flèche en plein cœur. Mais la tâche se compliqua. Élicia avait beau être une archer d'exception, les sentinelles placées sur les murailles étaient bien plus lointaines que celle qu'elle venait de tuer. Pourtant, une idée germa dans son esprit.

    Avec souplesse, elle parcourût la distance qui la séparait de la sentinelle embusquée la plus proche sans se faire repérer. Elle escalada l'arbre avec une aisance déconcertante, et arriva devant le corps de l'homme. L'assassinat avait été propre, un doux filet de sang s'échappait de l'endroit où s'était fichée la flèche. Élicia la récupéra. Elle prit aussi quelques flèches dans le carquois de l'homme pour être sûre de ne pas en manquer. Et finit par faire quelque chose qui la répugna, elle prit la cape de l'homme et s'en habilla, couvrant sa tête avec la capuche de l'habit.

    D'un seul coup, la cloche d'une sentinelle sonna. Toutes les sentinelles des postées sur les murrailles se précipitèrent vers la muraille est, voisine à la muraille sud, qui faisait face à Élicia. Au bout d'un troisième tire sur-humain, la jeune femme avait réussis à tuer une des sentinelles postée sur une autre muraille, l'acte avait ainsi attirés tout le monde, et la seule défense qui restait à franchir pour la jeune femme était les deux gardes qui n'avaient pas bougés. Elle se lança dans la désescalade de son arbre, ou plutôt dans sa chute contrôlée, elle crocheta une branche, une deuxième, rebondit sur une troisième et atterrit au sol dans une pirouette contrôlée. Elle s'élança alors comme si la mort la poursuivait, et les gardes eurent à peine le temps de la voire arrivé.

    Elle se propulsa grâce à sa jambe gauche, et son talon percuta l'abdomen du premier, et tandis qu'elle rebondissait avec grâce, il tombait à la renverse. Dans son vol plané, Élicia tira ses deux dagues de l'Ombre et les planta dans le torse du deuxième homme, qui mourût instantanément. Élicia se releva en même temps que le premier colosse, elle sauta tout en donnant un coup de pied circulaire qui frappa l'homme dans le visage. Il n'eut pas le temps de se reprendre que déjà, il tombait mort, une dague plantée dans le cœur.

    Certes, il n'y avait plus de gardes qui bloquaient l'entrée de la forteresse, mais la porte -qui était immense- n'était ouvrable que par un mécanisme qui se trouvait en haut des murailles. Élicia savait qu'elle n'avait pas beaucoup de temps avant que les sentinelles ne se rendent compte que la menace n'était pas du côté Est. Elle se lança dans l'escalade du mur géant. Les prises étaient minimes, en fait, un homme normal, même un quelqu'un maîtrisant l'escalade aurait eût beaucoup de mal, mais la jeune femme voyait les fissures infimes crées par l'érosion, et elle se retrouva rapidement en haut.

    Si elle n'avait pas été l'élève de Jorune, Élicia n'aurait sans doute jamais pu accomplir cet acte. Une fois en haut des murailles, elle ne jeta qu'un rapide coup d'œil vers l'est. Les sentinelles semblaient comprendre qu'ils s'étaient laissés bernés. La jeune femme devait se dépêcher. Elle sauta des murailles vers l'intérieur des murailles, se fichant bien de ce qui pouvait l'y attendre. N'importe qui qui aurait vu l'action pourrait vous le dire: on aurait cru un oiseau à son envol. Un oiseau libre.

    L'oiseau se posa dans un atterrissage totalement contrôlé. L'air de rien, il se releva, constatant avec plaisir que personne ne l'avait vu, et que son déguisement de sentinelle le protégeait des doutes. L'oiseau avança, plus discret à chaque mètre parcourut, plus rapide à chaque ruelle traversée. De loin, et sans besoin de sa vue perçante, l'oiseau distingua la grande forteresse qui régnait au centre de la citadelle, le château du maître du clan. Une ombre passa. L'oiseau de nuit se précipitait vers le bâtiment.

    Des gardes, encore des gardes, décidément, la citadelle en était infestée. C'était une espèce mini ville, l'activité était principalement concentrée autour du château où vivait les gens importants, et le reste constituait les salles d'entrainements, les logements des mercenaires, les forgeries, et autres. Grâce à la cape qu'elle avait volé à la sentinelle, Élicia n'avait eut aucun mal à traverser jusqu'au château, mais maintenant, il lui fallait user d'une autre stratégie, car en espionnant, elle avait vu que les gardes de l'entrée demandaient un mot de passe.


    "Que puis-je faire? Je ne vais tout de même pas les attaquer de front !? Quoique … "

    Elicia s'arrêta soudainement de respirer. Elle venait d'être aperçue par l'un des quatre gardes, elle n'avait donc plus le choix. L'air de rien, elle s'approcha des portes en adoptant la démarche la plus lourde qu'elle pût.

    « Laisse moi passer, sombre idiot! J'ai un rapport à faire d'urgence pour notre maître. »
    « Le mot de passe! »
    « Le mot de passe c'est ma lame sous ta gorge, tu crois que le maître sera content de savoir que tu as retarder son messager. Tu peux me croire, je me ferais un plaisir de te tuer pour lui. »

    Les quatre gardes se concertèrent du regard, visiblement, la sentinelle n'avait aucune envie de discuter, mais ils ne savaient pas s'ils pouvaient lui faire confiance. Le premier s'écarta, le deuxième l'imita et les deux autres lui ouvrirent la porte. Élicia entra sans un mot, suivit du regard suspicieux des hommes, elle espérait qu'ils ne donneraient pas l'alerte, mais elle était ravie de voir à quel point ils étaient idiots. Elle se dit alors que si tous l'étaient autant, la guerre n'était pas forcément perdue d'avance. Elle entra dans le hall, appréhendant le passage de mercenaires qui trouveraient sa présence étrange. Elle se donna alors une démarche assurée et commença à marcher droit. Elle devait trouver les cachots où étaient enfermés les prisonniers, mais si jamais quelqu'un la questionner, elle devrait dire qu'elle se rendait auprès du chef, et ce dernier se rendrait compte de la mascarade. Un miracle arriva alors, elle vit passer un groupe de 10 hommes qui essayaient de maîtriser deux hommes … Deux ombres! Pour les emmener au cachots. Élicia les reconnut pour leur avoir parler à quelques reprises. Elle avança à grandes enjambées vers le groupe, un homme la héla:

    « Qu'est-ce que tu fais là, soldat !? »
    « Je suis venu vous aider! Il paraît que vous avez du mal avec ces mauviettes! »
    « Pfff! J'aime pas les gens dans ton genre! Mais vas y tiens, essaie voir qu'on rigole! »

    Élicia ne se fit pas répéter de fois, elle s'approcha de l'un des ombres, lui empoigna le bras, et après quelques gestes préçis, elle l'immobilisa. Elle fut assez dégoutée par son geste, mais elle savait que c'était important pour qu'on la laisse poursuivre. L'autre ombre cessa de se débattre et regarda son camarade stupéfait, imité des dix mercenaires.

    « Je ne t'entend pas rigoler … ? »
    « … Qui t'es toi? … Non, ça n'as pas d'importance en fait! Mais on parlera plus tard, je crois que tu ne sera pas de trop dans ma troupe, pour le moment, on ramène la vermine en cellules! »

    Élicia acquiesça, elle suivit les dix hommes qui s'étaient mis sur le deuxième ombre. Discrètement, la jeune femme se pencha vers l'oreille de celui qu'elle tenait immobile, et lui murmura d'une voix à peine audible.

    « Écoutes moi, je ne suis pas un mercenaire. C'est moi, Élicia … Retiens bien, mon apprenti est détenu dans l'une de leur cellule, lorsque nous serons au cachots, je te délivrerai. Nous devrons faire vite pour relâcher ton ami, et vous m'aiderez à délivrer mon élève, ainsi qu'un maximum de détenu. Vous partirez avec lui, et je vous couvrirai, mais surtout, ne vous arrêtez pas avant Calduïn, même si vous ne me voyez pas. »

    L'ombre, d'abord surpris, hocha la tête. Élicia détendit la pression qu'elle effectuait sur ses muscles pour le ménager, mais il fit toujours mine d'être immobilisé. L'ombre avançant silencieusement, Élicia feintant la lourdeur, ils avancèrent sans prononcer d'autres paroles. La jeune femme souffrait pour l'ombre que les mercenaires s'activaient à immobilisés, et elle savait que chacune de ses blessures affecteraient la fin du combat qui se préparait … Mais la seule chose qu'elle pouvait faire était qu'il ne dépenserait pas trop d'énergie à se débattre. Comme s'il avait lu dans ses pensées, l'ombre cessa de se défendre et les mercenaires le conduire sans difficulté jusqu'au escaliers. Le chef de troupe ouvrit la double porte, donnant vu sur un escalier en colimaçon éclairé par de nombreuses torches. Il regarda ses compagnons et fit signe d'avancer. Elicia et son prisonnier avancèrent à la suite du groupe. Ils descendirent pendant de bonnes minutes, et la jeune femme se demanda si les sous terrains s'étendaient sur toute la citadelle.

    Ils arrivèrent enfin au bout de l'escalier, un couloir sombre s'étendit devant eux, de pars et d'autres, des grilles de cellules. Le bout du couloir se perdait dans le noir, sa fin étant trop lointain, même pour des yeux comme ceux d'Élicia. Elle suivit le chef de troupe sans un mot. Ils marchèrent quelques bons mètres, puis tournèrent à droite, puis à gauche, de nouveau à droite … Et il arrivèrent face à un couloir plus large. La jeune femme remarqua alors quelque chose … Tous les prisonniers de cette partie étaient des Ombres! Certains disparut depuis longtemps maintenant, d'autres dont les disparitions étaient plus récentes. Élicia regarda l'ombre qu'elle escortait et lui fit un signe de tête. Ils allaient tous les libérés. Il n'y avait que deux gardes à l'entrée du couloir, plus les dix mercenaires … A trois, les ombres n'auraient aucun mal. Mais elle devait d'abord … Enfin, elle avait trouvé ce qu'elle cherchait. Le groupe venait de dépassé une cellule, une jeune homme dans l'ombre, un reflet, des cheveux rouges. Ils s'arrêtèrent quelques mètres plus loin pour les deux nouveaux ombres …


    « Maintenant! »

    Ce fût comme si les gestes des deux ombres étaient faits par la même personne. Élicia dégaina son épée et la lança à son camarade. Presque du même mouvement, elle sortit ses dagues de l'ombre. Les gestes étaient précis, souples, silencieux, des gestes d'ombres. Le deuxième ombre -celui qui était petit et châtain- fut le premier à comprendre ce qu'il se passait, et à réagir. Il donna un coup de coude dans le ventre de l'un de ses rédempteurs, tout un jetant son pied vers la mâchoire d'un autre. Pendant ce temps, Élicia et l'ombre blond se jetèrent avec une synchronisation parfaite sur deux mercenaires. Un. Deux. Trois. Quatre. En moins d'une minutes, il ne restait déjà plus que six mercenaires, auxquels vinrent s'ajouter les deux gardes. Mais ils auraient pu être cent que rien n'aurait changer. Les ombres les abattaient les uns après les autres. Deux nouveaux tombèrent. Alors que les deux ombres se chargeaient du reste, Élicia se précipita vers la dépouille d'un des gardes et lui prit son trousseau de clefs. Elle se releva, donna un coup dans l'abdomen du mercenaire qui s'était jeté sur elle, afin de le repousser, et courût vers une cellule … La cellule. Celle qui détenait Arvedui, ou Démonas, son élève, son apprenti. D'un geste étonnamment calme -elle savait que se presser ne ferait que la ralentir-, elle introduit la clef et ouvrit la porte. Un geste à l'intérieur produisit un bruit … La seconde suivante, Élicia était à côté de la silhouette et lui asséna une énorme claque.

    « Jeune sôt! Je t'avais pourtant dit de ne pas sortir!?! »
    « Un ombre n'obéit à personne! Il est libre et ... »
    « Un ombre mort, n'a plus de liberté! »

    Le maître et l'élève se regardèrent en silence, Arvedui comprit que la femme s'était inquiété, il n'osa donc rien rajouter. Elle l'aida à se remettre debout, et lui fit signe de la suivre. Par bonheur, il n'était pas blessé. Dans le couloir, les ombres en avaient finis avec les gardes et s'occupaient d'ouvrir les autres cellules avec les clefs d'un des autres mercenaires, déjà, de nombreux ombres se pressaient en dehors des cellules. Élicia en délivra trois autres. Ils étaient maintenant plus d'une vingtaine, la chef des ombres en compta 26, plus elle et Arvedui, mais elle n'en était pas totalement sûre. Le groupe d'ombre, guidé par Élicia, parcourut les cachots. Elle se souvenait parfaitement du chemin qu'elle avait emprunter pour arriver, et le seul soucis qu'ils eurent à affronter fut les quelques groupes de gardes mercenaires qui essayèrent de les arrêter, tout en libérant des hommes ici ou là, souvent des Loups de la Justice. Peut être qu'un ombre tomba sous quelque coup, peut être non, mais ils n'eurent pas le temps de s'arrêter. Ils arrivèrent aux escaliers, un sourire satisfait, rassuré se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Elle savait qu'ils seraient bientôt sortis, et elle se demandait encore comment elle avait réussis cet exploit. Quelques secondes à peine. Ils sortirent de la cage d'escaliers. Dans la salle sur laquelle elle débouchait, de nombreux mercenaires se pressaient et les attendaient. Vingt. Élicia faillit éclater de rire. Rien ni personne ne les arrêteraient. Elle se jeta à l'assaut, suivit de près par Arvedui, et les deux premiers ombres qu'elle avait croiser en ces lieu. Les anciens détenus vinrent à leur aide, en moins de quelques minutes, la mort de tous les mercenaires s'annonça, contre celle de deux Loups et un Ombre. Mais cela ne les arrêta pas. Ils continuèrent à se pressés, Élicia était passée en fin de groupe, histoire de protéger les arrières. La tête de groupe arriva aux portes du château, et comme la discrétion n'était plus priorité, ils la défoncèrent. Tous sortirent en courant, tout en restant dans un coordination parfaite. Arvedui s'était arrêté, rapidement le groupe le dépassa, et il resta seul, face à Élicia qui s'était elle même arrêtée.

    « Que faites vous? Le groupe est dehors! »
    « Je sais Arv … Démonas, mais il me reste quelque chose à faire en ces lieu. »
    « Alors je reste avec vous! »
    « Non … Quand je t'ai accepté en tant qu'apprenti, tu ma juré que tu m'obéirait, et cela même si ma vie était en danger. »

    La voix de la jeune femme était douce, mais tranchante. Aucune discussion n'était possible, et Arvedui l'avait bien compris. Il posa la main sur son coeur, en signe de reconnaissance, conscient que ce serait peut être la dernière fois qu'il la verrait, tourna les talons, et s'enfuit en courant pour rejoindre le groupe. Sans un regard en arrière. La jeune femme le regarda partir, l'air amère, elle savait que son choix lui coûterait peut être la vie, mais peu importait … Elle n'eut pourtant pas le temps de s'apitoyer sur son sort plus longtemps … Car déjà, dans le château silencieux, des pas résonnaient. Ses pas. Sa démarche. Élicia l'aurait reconnu entre mille. Elle se retourna, lentement, ne prit pas la peine de tirer ses lames, et lorsque l'homme entra dans son champ de vision, elle n'eut aucun geste. C'était un jeune homme fort bien bâti, les cheveux noir lui descendant jusqu'à la nuque, retombant sur son visage en fines mèches sur le côté, sans pour autant lui cacher la vue. Ses traits étaient étrangement doux, mais ses yeux saphir étaient emprunt d'une dureté sans pareille. Il avait le même âge que la jeune femme, et pourtant, l'un comme l'autre, ils semblaient avoir mille ans, tellement leurs gestes étaient emplis de noblesse et de grâce. L'homme qui se tenait en face d'elle, Élicia le connaissait plus que bien. Lorsqu'il avait été l'apprenti de Silver, le frère d'Élicia, les deux jeunes gens se fréquentaient beaucoup... Ils étaient … Proches, très proches. La jeune femme était tombée amoureuse, mais tout sentiment s'était envolé, lorsque le jeune homme avait trahis les rangs des Ombres, avait trahit Silver, pour se joindre aux mercenaires.

    « Tu as été longue, Élicia, je t'attendais. J'ai bien crus que tu laisserai ton petit protégé entre mes mains … Ceci dit, dommage que tu ne l'est pas fait. Il a l'air doué. »
    « Épargne moi tes beaux discours Nathaniel. Tu fus l'un des rares ombres à trahir nos rangs, et je puis t'assurer que tant que je serais en vie, aucun autre ne le fera. Par contre … J'aurais une question … »
    « Je t'en prie ma chère, pose la moi!? »
    « Pourquoi m'avoir attirer moi, ici, et pas mon frère? »
    « Parce que j'ai déjà tué ton frère … A l'intérieur. Et parce que maintenant, c'est toi, qui guide le clan. »
    « Alors les rumeurs disaient vrai … C'est donc toi qui a tué l'ancien chef des Mercenaires, et qui a prit sa place. »

    Nathaniel acquiesça. La jeune femme se demandait encore comment elle avait fait pour aimer un tel homme.

    « N'y allons pas par quatre chemins Élicia … La dernière fois, lorsque tu as refusé ma proposition de te joindre à moi, tu as échappé de justesse à la mort, grâce à ton cher maître … Mais aujourd'hui, Jorune n'est pas là. Ton élève n'est pas là. Personne n'est là. Seul toi et moi … Comme au bon vieux temps. Tu sais … J'aimerais beaucoup que tu m'aime à nouveau, cela m'éviterai de te tuer ... »

    En disant cela, Nathaniel s'était approché de la jeune femme, lui avait caressé la joue. Elle s'était laissé faire. N'avait pas bougé lorsqu'il l'avait embrassé dans le cou. Une flamme se ravivait en elle … Celle qui avait brûlé tout le temps où elle avait partagé ces moments avec Nat' … L'amour qui l'avait dévoré. Le bonheur que la relation lui avait procuré. Une seconde, elle s'abandonna aux bras du jeune homme qui l'enlaçait … Une seconde, ils ne formèrent qu'un. Une seconde. Le temps que leur lèvres s'effleurent. Une seconde. Le temps qu'elle reprenne ses esprits. Qu'elle se rende compte que l'homme qui la serrait été un traitre. Une seconde, avant qu'elle ne réagisse. L'instant suivant, le couple était séparé.

    La jeune femme s'était reprise. Elle avait réussis à éloigner le jeune homme d'un coup de coude dans le ventre. Dans le regard du mercenaire, elle avait vu une lueur s'éteindre … La même que la fois où elle avait refusé de le suivre. Elle savait qu'il l'aimait encore un peu. Elle savait aussi qu'aucun sentiment ne l'empêcherait de vouloir sa mort. Ce serait peut être là le seul point où il la dépasserait, car elle était bien déterminée à lui montrer que sa trahison l'avait rendu faible, et qu'elle pouvait lui donner la mort, aussi facilement qu'elle pouvait respirer. Après un instant de faiblesse, Nathaniel se reprit, sa flamme amoureuse avait laissé place à celle guerrière.

    L'instant suivant, le mercenaire et l'ombre étaient en garde. Ils avaient exactement la même position, et n'importe qui aurait deviné qu'ils étaient liés, où qu'ils l'avaient étés. Le combat débuta. Aucun d'eux n'avaient dégainer d'arme, non, ils n'en avaient pas besoin, ils étaient des armes. Ni l'un ni l'autre ne bougèrent. Ce fut comme si le temps s'était figé, aucun bruit, aucun geste. Puis, tout d'un coup, l'orage éclata. Nathaniel se jeta sur la jeune femme, elle para l'attaque avec une parfaite dextérité, s'ensuivit un enchainement interminable de coups et de parades, de feintes et de doubles feintes. Pour le moment, aucun n'avait l'avantage, et Élicia commençait à se demander si la fin du combat ne dépendrait pas de l'endurance des deux combattants, au profit de leur adresse. Mais comme pour la contredire, un événement fit tourner la situation en faveur du jeune homme, Élicia venait de feinter en octave, pour attaquer en septième. Au lieu de parer le coup, Nat' l'avait encaissé, il crut qu'il allait tomber, mais constata avec plaisir la résistance que lui offrait son corps face aux coups de la demoiselle. N'ayant pas eut les mains occupées à parer, il les eut libre pour frapper la jeune femme sur l'épaule gauche, puis dans le ventre. Sous l'élan du coup, elle fut propulsée en arrière, mais son adresse lui permit de rester droite. Nathaniel la regardait l'air suffisant. Elle savait ce qui lui restait à faire.

    Elle se relança à l'attaque, usant de toute la rapidité donc elle était capable, avant qu'il n'ait le temps de comprendre, le jeune homme se prit un poing dans la mâchoire, puis un second dans le côtes, et un coup de pied dans la cuisse. Avec une habilité déconcertante, la jeune femme s'éloigna hors de l'espace où il pouvait l'atteindre, contre toute attente, il éclata de rire. Élicia savait pourquoi, ses coups avaient été minimes, et ils n'avaient provoqué que des petits craquements, signe que seul les os très fins avaient lâchés. Mais c'était son but. Après une seconde de repos, alors que Nat riait toujours, elle repartit à l'attaque. Frappant toujours au même endroits, mais cette fois ci avec le talon. Chaque choc produisit un craquement plus fort que les premières fois. Le jeune homme comprit alors, mais c'était trop tard, Élicia repartait une troisième fois. Deux côtes cassèrent, la mâchoire se brisa, la cuisse s'ouvrit. Du sang coula. A partir de ce moment, Élicia prit le dessus. A partir de ce moment, elle sût qu'elle avait gagné, il comprit qu'il avait perdu.

    Ils sortirent leur arme en même temps. Nathaniel dégaina un marteau énorme, qu'il portait pourtant avec aisance, et Élicia ses deux dagues de l'ombre, qui paraissaient ridicules à côté de la masse, mais qui était pourtant redoutables. Élicia fut la plus rapide, Nathaniel le plus fort. Elle feinta vers le cou, mais frappa à l'abdomen, et transperça la cuisse déjà blessée avec la deuxième dague. Il abattit son marteau sur sa cage thoracique. Les deux combattants s'éloignèrent. L'ombre avait du mal à respirer, le mercenaire à se tenir debout et à respirer. Elle avait l'avantage. Comme si leur blessures étaient superficielles, ils repartirent à l'attaque. Nathaniel lança une attaque circulaire, Élicia l'évita en sautant, fit siffler une de ses dagues vers l'épaule gauche du jeune homme, ce dernier para la lame. Trop lentement. La jeune femme relança l'attaque, la deuxième dague se ficha dans le coeur d'une jeune homme. Se pouvait il qu'après dix minutes de combat, Élicia ait déjà gagné? D'un bond grâcieux, elle s'éloigna de son adversaire. Il lança son marteau à plusieurs mètres, l'arme se perdit dans le noir. Il se laissa tomber, et se coucha sur le marbre froid. Il allait mourir, il le savait.

    Élicia le vit tomber, elle était surprise de sa victoire. Elle s'en tirait avec la cage thoracique dans un état assez alarmant, mais accompagnée de simple entailles ici et là. Elle s'approcha de lui, il n'avait plus d'arme, que pouvait il lui faire? Elle savait qu'il n'aurait pas la lâcheté de lui assener un coup de poing, ou plutôt, pas la force. Elle rangea la dague qui lui restait, l'autre étant fichée dans le coeur de son ancien amour … Lentement, elle arriva à ses côtés. Elle ne savait que faire. Elle venait de lui donner la mort. Le clan entier voudrait sa fin à elle, il la traquerait jusqu'à la voire tomber, qu'allaient ils faire sans chef? Qui prendrait sa place? Qui conduirait les mercenaires à l'Etoile Dorée? Qui essaierait de faire tomber les Ombres, les Chevaliers, et les Loups? Qui essaierait de répandre la peur et le chaos?

    Un mètre. Une seconde. L'instant suivant, Élicia était assise sur le thorax du jeune homme. Elle se coucha sur lui, l'embrassa. Une seconde. Deux. Trois. Elle sépara ses lèvres de celles du jeune homme, et lorsqu'il ouvrit la bouche pour parler, elle posa ses doigts sur ses lèvres pour l'en empêcher. Elle murmura un simple et douloureux << Désolé. >> Il n'eut pas le temps de répondre, non, Élicia vit la flamme disparaître, cella qu'elle avait crut s'éteindre à déjà deux reprises, celle qui, elle le comprit, ne s'était jamais arrêté de brûler pour elle.




Élicia Til'AquïnAdmine | Chef des Ombres de la NuitÉlicia Til'AquïnMessages : 294
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MessageSujet: Re: {Mission} Apprenti sôt {Mission} Apprenti sôt Icon_minitimeDim 14 Mar - 15:42

    Expression: 2.5/2,5
    Histoire: 2.5/2,5
    Orthographe: 2.5/2,5
    Respect de l'énoncé: 2.5/2,5
    Note: 10/10

    Seuil de lignes dépassé: 375 => 378
    Récompense obtenue: 225 000 +4 objets offert

    Remarque? :


Euh... non ^^
DémonasApprenti Ombre / AssassinDémonasMessages : 202
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MessageSujet: Re: {Mission} Apprenti sôt {Mission} Apprenti sôt Icon_minitimeDim 14 Mar - 16:39

J'ai modifié, tu avais mis 250 000 PO's en récompense au lieu de 225 000.
En tout cas, Récompense Versée.
Game MasterGame Master / MarchandGame MasterMessages : 41
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MessageSujet: Re: {Mission} Apprenti sôt {Mission} Apprenti sôt Icon_minitime

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